Série photo de Jean-Marie Arnaud durant le mentorat photo de Préludes

Mentorat photo
Formation en ligne | édition 2024/2025

Furusato
Jean-Marie Arnaud

Jean-Marie Arnaud photographe
« Formation exigeante et très complète. Elle nous sort de notre zone de confort et nous pousse à aller au-delà de la photographie vers un vrai projet artistique et personnel. Elle couvre la culture photographique, la photographie d’auteur, le projet et la réalisation sous forme vidéo, papier et exposition. Groupe très sympa, plaisir de se retrouver lors de l’exposition finale. Aucun regret, à recommander. »
— Jean-Marie

Furusato : ce mot japonais signifie « hometown », la ville natale, le berceau familial. Étymologiquement, furusato veut dire « vieux village ». Ce mot revêt un sens de nostalgie pour les Japonais : nostalgie d’une campagne idéalisée qui n’existe plus toujours, et nostalgie du temps de l’enfance.

De l’hiver 1988 à aujourd’hui, pendant 36 ans, je me suis rendu au moins une fois par an à Toyokawa, ville d’origine de ma femme et lieu où habitent encore ses parents ainsi que son frère et sa famille.

Ce projet vise à partager le lien privilégié que j’ai pu établir avec ma belle-famille et cet endroit à la fois ordinaire, mais particulier pour moi.

Toyokawa est une ville de 200 000 habitants, construite par regroupement de nombreux villages, dont celui de Hoygun, adresse première de ma belle-famille.

Située à mi-chemin entre Tokyo et Osaka, elle constitue un territoire banal, mi-urbain, mi-rural, coincé entre l’océan Pacifique et les contreforts des Alpes japonaises, entre l’autoroute Tokyo–Osaka et la ligne de Shinkansen (TGV).

36 ans… Ces séjours à Toyokawa constituent un fil rouge de mon existence d’adulte. À ma première visite, mes beaux-parents étaient plus jeunes que nous le sommes maintenant.

Le village de Hoygun a rejoint la municipalité de Toyokawa, les rues se sont élargies, plus de maisons ont été bâties, la campagne recule un peu et les animaux sauvages sont moins nombreux. On mange à table et plus par terre.

Mais finalement, mon furusato n’a pas tant changé… moins que nous.

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