Série photo noir et blanc sur La Grande-Motte de Magali Daux

Mentorat photo
Formation en ligne | édition 2023/2024

Quetzal et la cité d’Aztlan

Magali Daux

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« Grâce à ce mentorat, j’ai appris à réfléchir mes photos, à les sélectionner, à les ordonner pour raconter une histoire, mon histoire. J’ai développé un esprit critique et constructif sur ma propre démarche artistique. Les échanges avec les autres participants m’ont permis d’ouvrir de nouveaux horizons. Jack et Caro sont très pédagogues et nous ont transmis sans filtre leur savoir avec enthousiasme et bienveillance. L’exposition qui marque la fin de ce mentorat a été la concrétisation de ces 8 mois de travail assidu. Merci ! »
— Magali

Chaque fois que je me promenais sur cette plage, il était là, fidèle au rendez-vous. Il me saluait comme à son habitude puis prenait son envol… Mais ce jour-là, une envie nouvelle m'anima, celle d'explorer de nouveaux horizons. Pour la première fois, je le suivis du regard.

C'est là que je la vis : cette cité surgie de nulle part, robuste, se dressant fièrement face aux assauts répétés des vents marins.

Majestueuse, ma vision m'incita à suivre mon nouvel ami dans ce pays aux dunes pyramidales. C'est à ce moment précis que mon voyage imaginaire débuta.

Je déambulai dans les rues, scrutant les hauteurs de cette cité inconnue à la recherche de mon compagnon.

Bien sûr, comme tout le monde, je connaissais l'histoire de cette ville. Celle qui s'écrit pour laisser une empreinte, celle qui se perpétue pour ne pas sombrer dans l'oubli. Mais jamais je n'aurais imaginé qu’elle cachait en son écrin le plus beau des contes.

Mon Dieu, quelle splendeur !

À chaque pas, je découvris la magie de ce lieu où les pyramides des Incas côtoient les colosses de l'île de Pâques, où les fées virevoltent au rythme des rires des enfants, où des créatures enchantées veillent sur la fille du soleil, gardienne du passage entre le monde du réel et celui de l'imaginaire, là où tous les rêves prennent vie.

Depuis, je ne cesse d'y retourner pour explorer avec mon ami cette cité aux merveilles.

Ô mon cher goéland, comme je voudrais pouvoir voler à tes côtés. Tu m’as ouvert les yeux. Mon regard est désormais tourné vers la beauté de ton monde que je ne peux qu'effleurer de mon objectif.

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